Retraites : la CFE-CGC et l’équilibriste

Fable inspirée du PETIT PRINCE

S’il te plait Monsieur l’équilibriste dessine-moi un régime de retraite !

Pour la CFE-CGC, la retraite est un enjeu majeur et nous ne sommes pas demandeurs de cette réforme, dont la nécessité reste à prouver.

Une convergence entre régimes pour plus de lisibilité n’implique pas nécessairement l’unicité du système telle que l’on veut nous l’imposer.

Pour nous, la question centrale est la préservation durable du niveau des pensions pour tous. Pour cela, il faut obtenir l’assurance qu’aucun salarié, agent des fonctions publiques, profession libérale ou salarié issu de régimes spéciaux, ne soit perdant avec un nouveau mode de calcul.

Par ailleurs, il faut combattre cette logique apparente qui consiste à penser que l’allongement de l’espérance de vie justifie, la nécessité d’allonger le travail. C’est oublier que pendant 50 ans, les gains de productivité sont intervenus et doivent profiter à tous, par l’élévation du niveau de vie mais aussi pour le temps de la retraite. Il s’agit d’une conquête sociale, qui doit profiter à tous.

Un régime par répartition n’a pas vocation à être équilibré à chaque instant. Si des réserves existent, c’est parce que, sur certaines périodes, les régimes ont économisé en prévision d’années plus difficiles, ce que la simple capitalisation individuelle ne pourra jamais réaliser en cas de difficulté économique.

La CFE-CGC, sans ambiguïté, dénonce un projet qui sous couvert d’équité, stigmatise des catégories professionnelles, et dont le but réel est d’organiser une réduction du niveau des pensions de tous, sous couvert de décote pour tout départ avant 64 ans.

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